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Les mélanomes : tout ce qu’il faut savoir sur ces cancers de la peau

14 minutes de lecture

Chez MÊME, nous avons à cœur de parler sans tabou de tous les cancers, même ceux qui sont rarement sur le devant de la scène, comme les mélanomes. Ça tombe bien : le mois de mai (et son soleil légendaire) est dédié aux cancers de la peau et aux mélanomes, c’est donc le moment d’en parler et de sensibiliser à ces cancers peu fréquents mais pas moins importants ! Voici donc un petit récap pour tout savoir sur les mélanomes et ouvrir le dialogue, avec bienveillance, sur ces cancers de la peau 🙂 

Le mélanome, késako ?

Le mélanome est un cancer de la peau qui se développe à partir de cellules bien spécifiques de l’épiderme de la peau, les mélanocytes. Ces cellules fabriquent notre chère mélanine et sont ainsi responsables de la pigmentation de la peau (mais aussi des cheveux, des poils et des yeux). Vous vous êtes peut-être déjà demandé d’où venaient vos taches pigmentaires et vos grains de beauté ? C’est très simple, ils apparaissent lorsque les mélanocytes, disséminés dans toute la peau, se réunissent. Seulement, ces cellules peuvent devenir cancéreuses et on parle alors d’un mélanome. En résumé : un mélanome est un type de cancer de la peau. Il en existe d’autres types comme par exemple les carcinomes.

On peut également mettre « mélanome » au pluriel, car on distingue plusieurs types, voici les 4 principaux :

  • Le mélanome superficiel extensif : Il prend le plus souvent la forme d’une tache ou d’un grain de beauté qui s’étend. C’est le plus fréquent car il représente 70 % à 80 % des cas.
  • Le mélanome nodulaire : Il est caractérisé par son relief et parfois, par sa couleur (noire ou incolore).
  • Le mélanome de type lentigo malin : Il se présente sous la forme d’une tache sombre aux bords souvent irréguliers. Il concerne principalement les personnes d’âge moyen et les personnes âgées.
  • Le mélanome lentigineux des extrémités : Ce mélanome représente seulement 8% des cas. Il est fréquemment confondu avec d’autres problèmes bénins donc il tend à être diagnostiqué un peu plus tard. Ce sont les extrémités qui sont généralement touchées : les paumes des mains, les plantes de pieds, les ongles…

Le mélanome n’est pas l’unique cancer affectant notre peau, on distingue 3 principaux types de cancers de la peau. Le cancer de la peau le plus fréquent est le Carcinome basocellulaire, que l’on détecte souvent par l’apparition d’une petite papule brillante (s’apparentant à un bouton) dont la taille évolue lentement. Il y a ensuite le Carcinome épidermoïde, qui se développe dans les cellules squameuses de la peau. Ces deux cancers sont assez facilement traitables s’ils sont diagnostiqués à temps (d’où l’importance du dépistage, on en reparle après !). Le mélanome est donc le cancer cutané le plus rare, car il représente 10% des cancers de la peau et seulement 2,7% de tous les cancers réunis. Malheureusement, c’est aussi le cancer de la peau le plus dangereux du fait de son haut potentiel métastasique.

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Quels sont les potentiels facteurs à l’origine du développement des mélanomes ?

  • L’exposition voire la surexposition aux Ultra-violets du soleil est la principale source des mélanomes, c’est pourquoi il est primordial de se protéger de notre cher soleil et d’initier ses enfants à ce geste si important pour éviter la répétition de coups de soleil sévères pendant l’enfance et l’adolescence. Cela explique également pourquoi l’exposition aux UV artificiels n’est pas recommandée !
  • Comme pour un bon nombre de cancers, les antécédents familiaux ou personnels de cancer de la peau expliquent également la présence de cellules cancéreuses. Les antécédents de la maladie de Parkinson augmentent également le risque de mélanomes.
  • Les taches de rousseur en grand nombre et les grains de beauté qui donnent tant de caractère sont à surveiller, surtout les grains de beauté larges et irréguliers.
  • Les jolies peaux claires aux cheveux blonds ou roux, ainsi que les peaux plus sensibles au soleil, qui ont davantage tendance à brûler, sont plus susceptibles de développer des mélanomes, il faut donc bien en prendre soin !

Comment repérer les signes et symptomes des mélanomes ?

Le dépistage d’un mélanome de la peau

Comme pour tous les cancers : plus on le détecte tôt, mieux c’est ! En effet, une détection précoce offre de meilleures chances de guérison (90 % de chance de guérison). Il n’y a malheureusement pas de dépistage organisé en France, c’est pourquoi il est nécessaire d’en parler, comme nous le faisons dans cet article 😉

Le plus important est de garder un œil attentif pour repérer un éventuel changement sur la peau. Pour ce faire, il est conseillé de faire un auto-examen tous les 3 mois, ce n’est pas trop contraignant donc on essaye de ne pas l’oublier, quitte à se mettre un petit rappel dans son agenda ! L’objectif est de détecter des nouvelles tâches et lésions éventuelles qui pourraient être inquiétantes et/ou un changement d’aspect de vos grains de beauté déjà existants. N’oubliez pas d’inspecter vos jolis ongles, des taches peuvent également apparaître sous ou à côté de ces derniers. Pour mettre toutes les chances de votre côté, on ne passe pas à côté de la case dermatologue. Un examen effectué par ce précieux professionnel de santé une fois par an est fortement recommandé !

Il est possible que le dermatologue procède à des examens pour confirmer ou non le mélanome. Quels sont ces examens ? Parmi eux, on retrouve la dermoscopie, effectuée à l’aide d’un dermoscope, une loupe éclairante bien utile pour inspecter la structure de la lésion cutanée et dresser un bilan. Dans le cas où le dermatologue suspecte un mélanome, il peut procéder à une biopsie. Cet examen consiste à prélever un échantillon de peau afin que celui-ci soit analysé dans un laboratoire. Cette analyse a pour objectif de déterminer si les cellules sont cancéreuses et d’avoir une idée de sa progression.

Si un mélanome est détecté à la suite de ces examens, alors le dermatologue peut décider de réaliser des examens complémentaires pour repérer d’éventuelles métastases. Il peut alors prescrire une prise de sang, une échographie des ganglions avoisinants les taches et les grains de beauté, un scanner ou encore une IRM.

Quel sont les symptômes des mélanomes ?

Un mélanome se manifeste principalement sous 2 formes : ils naissent à partir d’un grain de beauté ou par l’apparition de taches de couleur noirâtre (et qui ressemblent à un grain de beauté).

Pour vous aider, il y a une petite règle bien pratique pour reconnaître les signes suspects que nous nous devions de vous partager : la règle « ABCDE ».

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Alors si on reconnaît un ou plusieurs de ces signes, on n’hésite pas et on consulte rapidement un dermatologue pour avoir un avis médical et passer d’autres examens éventuels.

Quels sont les réflexes et les bons gestes à adopter pour mettre toutes les chances de son côté ?

Le plus important est de bien prendre le temps de se rendre chez un dermatologue régulièrement, d’autant plus si vous avez un ou plusieurs facteurs de risque de mélanome pour surveiller votre peau et prendre en charge la maladie (si elle devait apparaître) le plus tôt possible. En complément de l’examen par un dermatologue, on fait aussi des auto-examens tous les 3 mois. On ne le dit jamais assez : le plus tôt c’est le mieux !

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Ensuite, quelques bons gestes du quotidien permettent de limiter les risques de développer un mélanome :

On évite de s’exposer au soleil entre 12h et 16h. C’est en effet à ces heures que les rayons ultra-violets sont les plus intenses donc votre peau est plus susceptible d’attraper un coup de soleil, aïe !

Pour cela, on cherche l’ombre (et si on ne la trouve pas, on peut par exemple opter pour un joli parasol !) et on se couvre. Des jolis vêtements longs, clairs et tendance, et votre peau vous remerciera ! Pensez également à protéger votre visage et votre cou grâce à un chapeau au bord large et une paire de lunettes de soleil 😉

On choisit les bons produits solaires et on n’oublie pas de les appliquer en grande quantité et très souvent, c’est-à-dire toutes les 2 ou 3 heures. En suivant ces conseils avec un produit solaire SPF 50, vous serez débarrassée des coups de soleil !

On se protège aussi jusqu’au bout des ongles avec une jolie manucure opaque. Et ça tombe bien ! Chez MÊME, on a des petites merveilles : nos Vernis au Silicium, opaques grâce à l’application de 2 couches 😉

Et enfin, on évite absolument les UV artificiels : adieu les cabines de bronzage qui peuvent être dangereuses pour la peau. On préfère la préserver quitte à avoir un peu moins de couleurs cet été : on vous avait dit que les peaux claires revenaient à la mode ? 😉

La prise en charge thérapeutique : quels sont les traitements pour venir à bout des mélanomes ?

La chirurgie du cancer de la peau

L’exérèse chirurgicale est recommandée que l’on soit à un stade précoce ou à un stade plus avancé. Le dermatologue ou le chirurgien retire la lésion cutanée dans sa globalité sous anesthésie locale. Une seconde exérèse peut être effectuée pour enlever une marge de sécurité, aussi appelée marge de peau saine. C’est une marge de tissu, plus ou moins large, qui se trouve autour de la cicatrice de la première exérèse et que l’on préfère retirer pour réduire le risque de récidive.

À la suite de cette chirurgie, le dermatologue ou le chirurgien peut simplement faire une suture pour refermer la plaie ou poser un pansement. Si la plaie est plus étendue, il est également possible d’utiliser un fragment de peau proche du mélanome ou sur une autre partie du corps, ce fragment va servir à recouvrir la plaie, ni vu ni connu !

Le principal effet secondaire rencontré à la suite d’une chirurgie est l’apparition d’une douleur au niveau de la cicatrice, mais celle-ci est soulagée par des médicaments. On peut aussi connaître des difficultés de cicatrisation et un lymphœdème aux endroits où des ganglions lymphatiques ont été enlevés ou endommagés. Il s’agit d’un gonflement causé par une accumulation de liquide lymphatique.

L’immunothérapie

Parfois proposée en complément de la chirurgie, l’immunothérapie consiste à administrer un traitement qui renforce les défenses immunitaires pour mieux combatte les mélanomes. Ces traitements ne visent pas directement les cellules cancéreuses, mais donnent un coup de boost aux défenses immunitaires pour les éliminer.

Dans quels cas opte-t-on pour l’immunothérapie ? Ces traitements aident à interrompre ou à maîtriser l’évolution des cellules cancéreuses, elles réduisent aussi le risque de récidive et la taille d’un mélanome métastasique.

Quels sont les potentiels effets de ce type de traitement ? L’immunothérapie peut provoquer des fourmillements et des engourdissements, des troubles de la respiration, de la fièvre et des vertiges. Elle peut aussi être source d’effets sur la peau, tels que des éruptions cutanées, des échauffements, des œdèmes, des rashs ou encore l’apparition et le développement de taches dépigmentées sur la peau, le vitiligo.

La radiothérapie

La radiothérapie peut être administrée après une chirurgie pour réduire le risque de récidive locale, lors d’un mélanome locorégional (lorsque le cancer s’est propagé aux ganglions lymphatiques voisins ou aux régions voisines de la peau) ou lors d’un mélanome au stade précoce. Elle consiste à utiliser des rayonnements vers les cancéreuses et certains tissus voisins et est, dans beaucoup de cas, administrée une fois par jour pendant plusieurs semaines.

Pourquoi la radiothérapie ? Tout d’abord, car elle permet de détruire les cellules cancéreuses, et notamment celles qui peuvent rester après une chirurgie et neutraliser au maximum les symptômes et les éventuelles douleurs causées par un mélanome métastasique.

Bien que les effets secondaires varient d’une personne à une autre, la radiothérapie peut assécher la peau, provoquer une chute de cheveux, de la fatigue ou des troubles sexuels. Nous avons d’ailleurs rédigé avec soin un article pour savoir comment soulager les effets secondaires de la radiothérapie. Pour appréhender au mieux ces effets, vous pouvez préparer la chute des cheveux et si cela vous intéresse, nous avons également répondu à vos interrogations sur la sexualité et le cancer.

La cryothérapie ou cryochirurgie

La cryothérapie et la cryochirurgie sont deux techniques qui détruisent les cellules cancéreuses par le froid, attention toutefois à bien les différencier !

La cryothérapie est plus adaptée pour les tumeurs bénignes (plus souvent situées à l’extérieur de la peau), traitées avec de l’azote liquide et qui ne nécessitent pas obligatoirement une anesthésie locale. La cryochirurgie, quant à elle, s’adresse aux tumeurs pré-malignes et malignes (plus souvent situées à l’intérieur de la peau) qui peuvent être repérées grâce à une échographie. Le médecin procède à une incision de la peau, ce qui permet d’atteindre la tumeur pour ensuite insérer un tube en métal, appelé cryosonde, qui fait passer l’azote liquide ou le dioxyde de carbone liquide jusqu’à la tumeur pour faire geler le tissu. Avant cette intervention, un anesthésique ou un sédatif peuvent être conseillés.

Après ces traitements, votre peau peut être altérée temporairement. Cette altération se caractérise par l’apparition de rougeurs, un assèchement et une perte de sensibilité de la peau. Ces effets secondaires sont propres à chacun et sont surtout dépendants de la région traitée, la taille de la tumeur et de l’endommagement des tissus voisins.

La chimiothérapie

Plus souvent proposée pour les mélanomes de stade III, non-opérables, les chimiothérapies sont plus rarement prescrites pour traiter les mélanomes. On retrouve les chimiothérapies classiques au cours desquelles on a recours à des médicaments, souvent des cytotoxiques, permettant de détruire les cellules cancéreuses et éviter leur multiplication. Il existe aussi la chimiothérapie sur membre perfusé isolé dont l’objectif est d’isoler la circulation du sang du reste du corps et ainsi dériver la circulation du sang vers l’extérieur. Pour que les médicaments soient bien effectifs, il vaut mieux réaliser ce type de chimiothérapies en situation d’hyperthermie, lorsque la température du sang oscille entre 38 et 30 °C.

Parmi les effets secondaires les plus courants après une chimiothérapie, on retrouve les nausées et vomissements, la fatigue, la baisse des défenses immunitaires et du nombre de globules rouges, l’alopécie et la diarrhée.

Les thérapies ciblées

Les thérapies ciblées consistent à bloquer la croissance ou la propagation des cellules cancéreuses en s’attaquant aux mécanismes qui en sont à l’origine, par le biais de médicaments généralement pris par voie orale, sous forme de comprimés. Elles sont également administrées pour réduire la taille de la tumeur, pour soulager la douleur liée aux symptômes des mélanomes de stade avancé et/ou dans le cas de mutations particulières.

Les effets secondaires sont divers : des problèmes de peau (éruption cutanée, sécheresse…), des douleurs (musculaires, osseuses et articulaires), de la fatigue, des nausées et vomissement, de la fièvre, des œdèmes…Si ces effets sont trop importants, les thérapies ciblées peuvent être temporairement ou définitivement interrompues.

Quel est le suivi médical après les traitements ?

Le suivi et les examens cliniques sont indispensables après le traitement d’un mélanome. Ils sont déterminés par le stade auquel celui-ci a été détecté et les traitements qui ont été administrés. Le plus souvent, il est fortement recommandé de consulter son dermatologue ou son oncologue pour faire un examen clinique tous les 3 à 6 mois, cela pendant les 5 années qui suivent le mélanome. Il est également possible que des examens complémentaires soient prescrits, comme une échographie, une IRM ou encore un scanner. À la suite de ces 5 ans, l’examen devient annuel et il est important d’adopter les bons gestes : application d’une crème solaire SPF 50, rester à l’ombre, faire des auto-examens réguliers…

Mieux vivre son mélanome au quotidien : quels sont les bons contacts à avoir ?

Il existe de belles associations dédiées aux mélanomes et aux cancers de la peau, nous tenions à vous en partager quelques-unes :

Créée en juin 2009, l’association Vaincre le mélanome s’est fixé comme objectif de développer l’information et de mener des actions de prévention autour du mélanome. Véritable lien entre les patients et les professionnels de santé, elle apporte aussi un soutien aux personnes concernées et mais aussi à leurs proches et soutient la recherche sur le mélanome. N’hésitez pas à consulter la plaquette d’informations pour avoir une description plus détaillée de l’association, pouvoir y adhérer et faire des dons.

L’AMESA, Association des Mélanomes sans Angoisse, supporte également l’information, la recherche et le support des personnes touchées. Elle souhaite également alerter le public grâce à des actions de terrains sensibilisantes, apporter une écoute téléphonique et participer à l’augmentation de l’aide à la prise en charge en milieu hospitalier.

 

Et voilà ! On espère que cet article vous aura permis d’y voir un peu plus clair sur les cancers de la peau et les mélanomes. Si vous êtes concerné.e, retrouvez tous nos conseils dans notre guide gratuit pour savoir comment combattre les effets secondaires des traitements pour que ceux-ci n’affectent pas trop votre moral et votre quotidien. Que vous soyez concernée, de près ou de plus loin, nous vous envoyons plein d’ondes positives et tout notre courage 💕

N’hésitez-pas à nous poser toutes vos questions en commentaires 😉 

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  1. Merci beaucoup pour ces précieux conseils
    Le tableau avec les photos est un bon support
    Bravo pour votre travail d’équipe

    1. Bonjour Natacha,
      Merci beaucoup pour vos retours, nous espérons que cela pourra aider un plus grand nombre ! 😉

  2. Bonjour.
    J’ai moi aussi dû subir une opération en 2020. Un carcinome basocellulaire… ouf plus de peur je m en sors bien. Même si cette période a été très compliquée à passer. Après l annonce du cancer et les 2 opérations subi. Il est très important de se protéger du soleil. . J utilise la crème pour le visage de chez vous. Très très bon produit aucune réaction et la peau est souple. Bonne continuation à toute votre équipe et Merci pour vos conseils et vos produits…

    1. Bonjour Véronique,
      Merci mille fois pour votre message, nous nous doutons que cela a du être compliqué à vivre mais sommes ravies de lire que c’est maintenant derrière vous.
      En effet, se protéger du soleil est indispensable pour prendre soin de sa peau !
      Merci beaucoup également pour vos retours sur notre Crème pour le Visage et pour votre soutien, cela nous fait extrêmement plaisir <3

    1. Bonjour Laura,
      C’est avec plaisir que nous ouvrons le dialogue autour de tous les cancers, merci beaucoup pour votre retour ! 😉

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